Résidences

Avec:
Maïa Descamps, Mathieu Mégemont, Toni Isabella Valenzi

Elle commence à développer sa pratique en arts plastiques en même temps que celle du théâtre au Conservatoire de Genève. De 2012 à 2015, elle intègre l'École de la Comédie de Saint-Étienne (42) et obtient un DNSPC et une licence en lettres modernes. Elle imagine des formes liant matière, jeu et écriture. Parallèlement elle fait également des stages dans le milieu du funéraire et mène un travail de recherche sur la gestion des cadavres en Occident. Sa pratique se situe entre le théâtre et la performance, elle aime mêler le réel à la fiction, flouter les frontières entre documentaire et fable. Le collectif a pour elle un sens important dans la création et elle travaille volontiers en lien avec d'autres praticien·nes venant d'autres disciplines, ainsi qu’avec des chercheur·euse·s.

En 2015, elle fonde la compagnie Le désordre des choses avec l'auteur Guillaume Cayet et met en scène plusieurs spectacles dont Neuf mouvements pour une cavale et La Comparution…

Le prochain projet qu'elle portera au sein de la compagnie sera créé en mars 2024 au Studio-Théâtre de Vitry et posera la question: pourquoi nous sommes-nous tant éloigné·e·s de la gestion des morts en Occident? Ce projet allie performance plastique, fiction et documents et aura pour titre Les Corps Incorruptibles. Il sera accompagné de la création d'une performance/atelier Les Liens invisibles co-créée avec la plasticienne Aline Morvan. Elle mène régulièrement des ateliers amateurs ainsi que des formations auprès des médiateur·ice·s du Centre Pompidou.

En 2017, elle fonde également le Collectif Marthe implanté à Saint-Étienne, avec Marie-Ange Gagnaux, Clara Bonnet et Itto Mehdaoui. Elles écrivent, jouent, mettent en scène et construisent de manière collective leurs projets. Toujours sous un prisme féministe, elles s'emparent d'oeuvres théoriques ou oeuvres non théâtrales, afin de les porter au plateau.

Luca Fiorello est né en 1993 dans les montagnes de Savoie. Il commence une formation musicale dès son plus jeune âge où il apprend le piano, le solfège et le chant. En parallèle, passionné par la scène, Luca fera du cirque, de la danse et du théâtre en milieu associatif. Au lycée, il fonde le collectif la Grande Magouille, collectif de théâtre et musique encore actif aujourd'hui, et cela le mène à continuer ses études au conservatoire de Lyon, en théâtre et en chant.

Il réussit ensuite le concours de la comédie de Saint-Étienne et il intégrera la promotion parrainée par Pierre Maillet, avec qui il nouera une relation amicale et artistique forte par la suite. Il part créer un spectacle à Los Angeles, écrit par Aleshea Harris, et cette expérience lui donne une affection particulière pour ce pays ainsi que la possibilité d'y revenir régulièrement et y travailler, notamment en tant qu'assistant réalisateur. 

Il fondera la Compagnie La Dernière Baleine à la suite de son école et toujours aussi passionné de théâtre et de musique, il continuera de creuser ces thématiques dans ses propres mises en scène. Il dirige et met en scène également plusieurs projets musicaux, professionnels et amateurs. Il joue également pour d'autres, tels qu’Alice Laloy, Baptiste Guitton, Alex Crestey. Il continue de creuser son lien artistique avec Pierre Maillet en l'assistant (dramaturgiquement et musicalement), ainsi qu'en jouant dans nombre de ses spectacles, en tant que comédien instrumentiste.

Alex Crestey, originaire de la Loire Atlantique, est comédien, metteur en scène, pianiste, coiffeur et photographe. De 2011 à 2015, ill se forme au Conservatoire de Nantes puis de Lyon. Très sensible à la prégnance de la musique sur scène, il met en scène une première pièce en 2014: Ex Machina, un théâtre visuel et d'atmosphère. En 2015, il est membre fondateur du collectif l'Assemblée Sauvage.

En tant que comédien, au plateau ou devant la caméra, il a joué avec Gilles Pastor (Affabulazione, OEdipe), Richard Brunel (En finir avec Eddy Bellegueule), Benjamin Groëtzinger, Léonce, Elodie Guibert (Taking care of baby), Alban Dussin, Florient Bardet… Autant d'artistes et d'univers variés avec lesquels il aime travailler et cultiver sa diversité.

Il multiplie ses expériences de metteur en scène pour le Festival des Nuits d'été qui lui commande un cabaret sur une pièce d'Erik Satie, et renouvelle l'expérience en 2016 en adaptant l'Orphée et Eurydice de Gluck. En 2016, il rencontre l’autrice Béatrice Bienville, et met en scène Odyssée Méditerranée dans le festival EN ACTE. En 2019, ils travaillent de nouveau ensemble sur Thomas et Judith, et créent la pièce dans le cadre des controverses de la Comédie Itinérante de Valence. Il collabore régulièrement sur les mises en scène de Richard Brunel, à la Comédie de Valence (Diner en ville, Otages), mais aussi avec l'école de l'ERAC, et depuis peu il apporte son regard à la compagnie circassienne L'un passe.

Depuis 2017, il est membre fondateur du collectif de Drag Queen et du spectacle portant le même nom: les 12 travelos d'Hercule. Depuis 2017, il travaille avec Grégoire Blanchon avec qui il crée INTRANQUILLE, un concert de chanson française, dont ils sont tous deux les compositeurs. ll renouvelle l'expérience avec Kevin Blanchard, en 2018, avec qui il écrit un duo de chanson française plus tournée sur les musiques pop et synthétiques.

En 2018, la photographie argentique prenant une part essentielle dans sa création, il monte une première exposition au Théâtre des Clochards Célestes. Dans toutes ses activités, il est avant tout passionné par l'Humain et son fonctionnement, l'art et donc l'art Vivant.

En 2013, Mélissa Zenher intègre l'École de la Comédie de Saint-Étienne, elle y sera notamment dirigée par Simon Delétang, Yann-Joël Collin, Caroline Nguyen, Marion Aubert, Marion Guerrero, Arnaud Meunier, Michel Raskine ou encore Alain Françon. Depuis sa sortie de l'école en juin 2015, elle a joué pour le Théâtre de l'Esquif dans Cyber, une pièce sur le transhumanisme écrite par Marion Aubert et dirigée par Hélène Arnaud, et pour la Compagnie Tire pas la nappe avec le spectacle Tumultes de Marion Guerrero. Elle fait aussi partie du Collectif X où elle participe activement à Villes # et à Hôpital # en région Auvergne-Rhône-Alpes. En parallèle, elle s'implique dans le développement de la Compagnie de théâtre jeune public Si Sensible en tant que collaboratrice artistique au côté d’Antonio Carmona. Elle y développe un travail d’écriture et de mise en scène avec son premier spectacle Une tête brûlée sous l’eau une adaptation librement inspirée de La petite sirène de Hans Christian Andersen. Le spectacle a gagné le Prix Coup de cœur du jury du cluster Prémisses 2018 dirigée par Claire Dupont.

Elle continue de développer son goût pour les planches, en 2019 en intégrant l'Atelier-Cité au CDN de Toulouse pour la saison 19/20 sous la direction de Galin Stoev, elle joue dans Des Cadavres qui respirent, mise en scène de Chloé Dabert. En 2020, elle joue dans L'éveil du printemps, mis en scène par Sébastien Bournac. En 2021, elle joue dans une mise en scène de Maia Sandoz et Paul Moulin: Beaucoup de bruit pour rien et elle participe à une nouvelle création autour du harcèlement en étroite collaboration artistique avec l'auteur Antonio Carmona: Il a beaucoup souffert Lucifer, spectacle en tournée en 2021–22.

Nicholas Lens est un compositeur de musique contemporaine, particulièrement connu pour ses opéras (dernière parution chez Deutsche Grammophon).

Né à Ypres, la légendaire petite ville de guerre près de la frontière française en Flandre, Belgique, il a commencé à étudier le violon avec son parrain à l'âge de cinq ans. Plus tard, alors qu'il étudie au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles, il commence à composer professionnellement pour des projets théâtraux, cinématographiques et télévisuels. Membre de l'Orchestre National de Belgique, le chef d'orchestre Mendi Rodan lui propose un contrat de contrebassiste à l'Israël Sinfonietta à Beersheeva en Israël. Il doit faire un choix important entre une carrière de musicien professionnel et les conditions de vie incertaines d'un compositeur autodidacte. Il fait son choix.

Entre-temps, il a été attrapé par le virus du globe-trotter. Inspiré par les voyages aventureux, il en a développé de nombreuses images dans son univers musical.

Son œuvre est publiée par Schott Music, Mainz et Mute Ltd London, ses CD sont distribués par Universal Music et Sony BMG. En 2020, Nicolas Lens signe avec Deutsche Grammophon. Il vit à Bruxelles et à Venise.

Rachel M. Cholz est née le 25 juin 1991 en France. Elle a commencé ses études artistiques à l’École des Beaux-Arts de Rouen. Elle s’installe à Bruxelles en 2010 où elle entreprend un cursus à l’École nationale supérieure d’arts visuels de La Cambre. Suite à un bachelor en Espace urbain (Art dans l'Espace Public) avec option son et print-making, elle monte un atelier de gravure et y travaille quatre années tout en s'impliquant dans un collectif de performance porté par David Zagari et en se professionnalisant en tant qu'éclairagiste. Elle développe en parallèle un travail d'écriture, décidant de se spécialiser dans l'écriture pour l'installation/performance et le théâtre.

Elle effectue ensuite un master en écriture théâtrale à l'INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle), de 2016 à 2018. Aujourd'hui, elle participe à des micros-ouverts, écrit dans le cadre de petites revues, pour de l'installation-performance et pour le théâtre.

En dehors de ses textes écrits pour la lecture ou dans le cadre de rassemblements autour de la poésie sonore, elle a jusqu’ici écrit deux pièces de théâtre: Octobre, ma fortune (à paraître aux Éditions Lansman), Trois pour cent sauvages, ainsi qu’une nouvelle appelée: Dédale (Éditions Papier-Machine).

Écrivaine et artiste visuelle, Rachel M. Cholz fait des lectures publiques, des performances, publie dans des revues et participe à des expositions.

Avec : Lou Rambert-Preiss, Magdalena Froger, Yasmine Bahechar, Victor Comte, Erika Nieva Cunha, Arthur Jaquier, Pauline Jeanbourquin, Géraldine Rad

Intervenante : Palmyre Badinier

Après des études de littérature arabe et relations internationales, Palmyre Badinier a tout d'abord travaillé dans les domaines de la presse, la coopération artistique et la diplomatie en France, en Iran et à Jérusalem.

Sa carrière dans l'industrie cinématographique débute en 2006, comme chargée de développement pour la société indépendante palestinienne DAR FILMS avant d'en devenir productrice associée. Diplômée en Droit de l'audiovisuel, Palmyre Badinier a par ailleurs développé une activité parallèle de conseil sur les problématiques de coproductions Nord/Sud En 2009, elle co-fonde avec Raed Andoni à Paris LES FILMS DE ZAYNA, société de production principalement consacrée à la cinématographie arabe. Au travers de coproductions européennes et internationales, elle assure notamment la production déléguée de la collection documentaire Albums de Famille (2011) avec ARTE, En Terrain Connu (2012) de Nassim Amaouche et des deux longs-métrages du réalisateur palestinien Raed Andoni, qui ont remporté plus d’une trentaine de prix: Fix Me (2009) et Ghost hunting, Prix du meilleur film documentaire Berlinale 2017 et candidat de la Palestine aux Oscars en 2018.

Palmyre Badinier exerce depuis 2017 ses fonctions de productrice au sein d'Akka Films à Genève. Elle a signé la production déléguée de La voie normale de la réalisatrice tunisienne Erige Sehiri présenté en compétition à Visions du Réel en 2018, puis entre autres à IDFA, Lussas, Cinemed, et la coproduction de Tiny souls, premier documentaire long-métrage de de Dina Naser, présenté en compétition internationale à CPH–DOX 2019.

Entre autres projets, Palmyre Badinier développe notamment Heirloom le premier long-métrage de science-fiction de l'artiste palestinienne Larissa Sansour.

Elle est membre du réseau européen de production audiovisuelle EAVE. En parallèle, elle intervient régulièrement comme experte dans des ateliers professionnels et des comités de sélection. Début 2022, elle rejoint Rita Productions notamment pour y développer le pôle documentaire.

Avec : Mathilde Augustak, Mélissa Catoquessa, Julien Carrera, Charline Curtelin, Camille Dupon-Lahitte, Alexia Hebrard, Sarah Neu et Nicolas Roussi.

Après une formation de comédienne et des études de Cinéma, Charline Curtelin se tourne vers l'écriture et la mise en scène. Elle intègre La Manufacture – Haute École des Arts de la Scène et cofonde la Compagnie des Humeurs Massacrantes, un terrain d'exploration qui rassemble différent·e·s artistes.

Inspirée par le cinéma, Charline Curtelin explore un théâtre immersif qui bouscule les sensations, en partant à la recherche de nouvelles utopies. Elle écrit et met en scène #Dansern'estpasuncrime au Monfort Théâtre, Grenouille au Théâtre des Déchargeurs et une adaptation libre d'Intérieur de Maeterlinck au Théâtre de L'Union à Limoges.

Elle se lance dans l’écriture radiophonique avec la réalisation de son premier podcast et reçoit la bourse Gulliver. Elle aiguise son regard auprès de metteur·euse·s en scène comme Aurélie Van Den Daele, Guillaume Béguin, Olivia Csiky Trnka et Laurent Plumhans

Né le 6 avril 1964 à Lyon, Didier Carrier est formé au Conservatoire d'Art Dramatique de Lyon et à l'Ecole Supérieure d'Art Dramatique de Genève (1984-88) et plus tard, aux Marionnettes de Genève par L.Berehoi, N.Chevalier et I.Niculescu, il étudie à l'ARTA (Cartoucherie à Vincennes) avec divers maîtres orientaux, le Topeng balinais, le Nô japonais et à l'Opéra de Pékin.

Didier Carrier a collaboré à plus de 80 spectacles depuis 35 ans avec les metteur.euse.s en scène suivant.e.s: Philippe Mentha, Hervé Loichemol, Françoise Courvoisier, Daniel Wolf, Michel Voïta, Pascal Berney, Anne Bisang, E.Salama, A.Fava, C.Scheidt, C.Kaiser, S.Mongin-Algan, P.Clément, J.Berdin, G.Guhl, L.Aubert, Robert Salomon, Guillaume Chenevière, V.Korsik, E.Green, N.Borgeaud, Y.Wada, Gilles Laubert, J.C.Perrin, P.Bovon, J.Maître, E.Knecht, Camille Giaccobino.

Didier Carrier à travaillé dans les théâtres suivants: Kléber-Méleau, Nouveau Théâtre de Poche, Marionnettes de Genève, Orangerie, Théâtre des Osses, Vidy, Carouge, Saint Gervais, Arsénic, Grütli, Grange Dorigny, Valère, Yverdon, Point du Jour à Lyon, Charlie Chaplin à Vaulx-en-Velin, Garage, Galpon, La Grenade, Bouffon Théâtre à Paris, Maison des Arts de Créteil, CDN La Roche-Sur-Yon, Péniche Abricadabra à Paris, Le Cratère-Scène nationale à Alès, Festival de Blaye, la Citadelle à Bourg en Bresse, etc.

“J'ai dû avoir quatre ans. Penchée sur mon petit bureau d'enfant, j'ai commencé à écrire quand je ne le savais pas encore, fascinée par les vagues irrégulières qui naissaient sous un stylo en mouvement. Plus tard, quand j’ai appris, ça m’est devenu naturel: j’ai écrit. Mon intuition m’a vite mené aux premières expérimentations: de courtes histoires, des pièces de théâtre, aux poèmes. À l’âge de 12 ans, je le savais déjà: je voulais écrire, publier un jour. Alors à la façon de Shakespeare dont j’ai dévoré l'œuvre traduire par Martin Hilský, je composais mes premiers sonnets dans ma langue maternelle. Puis, sur ma Facit 1630, j'ai tapé mes textes pour m'approcher du beau Jack. Aujourd'hui, attirée par la langue française que j'ai apprise au lycée, j'écris et publie dans ma langue d'adoption, où je retrouve la liberté d'enfant que j'ai été.”

Eva Pechová est artiste auteur, née en 1996 à Prague. Elle vit en France depuis 2018, réalise différents projets pluridisciplinaires et publie régulièrement.

“C’étaient sans doute mes études en art qui m’ont donné l’envie de porter l’intérêt au croisement de plusieurs domaines artistiques, où la parole prend corps, où le récit s’invente et émerge du flou. Écrire est pour moi le plaisir, le jeu que je retrouve aujourd'hui dans des formes hybrides, souvent à la frontière, un entre-deux de la fiction théâtrale et cinématographique. L'écriture s'anime d'un flottement, d'un vertige. Le récit fait ressurgir une présence, des présences. Je cherche à en composer une partition sonore et spatiale, rythmée par les silences, par les non-dits, qui peut être mise en scène: jouée, vécue. La voix et le dialogue sont toujours bien présents, presque comme une nécessité.”

Charlotte Lagrange est autrice, metteuse scène et dramaturge, formée à l'école du Théâtre National de Strasbourg après des études de philosophie à la Sorbonne et un master professionnel mise en scène et dramaturgie à Nanterre.

Depuis les débuts de la compagnie La Chair du Monde, elle écrit et met en scène dans un processus d'écriture pour le plateau qui se réinvente à chaque spectacle: Tentative de disparition en 2017, Aux Suivants et Je suis nombreuse en 2015, l'âge des poissons, librement inspiré d'Ödön von Horvath en 2014.

Auparavant, elle avait fait l'adaptation et la mise en scène d'un monologue On n'est pas là pour disparaître d'après Olivia Rosenthal. À l'école du Théâtre National de Strasbourg, elle avait créé Une nuit arabe de Roland Schimmelpfennig.

Collaboratrice artistique à la mise en scène auprès de Laurent Vacher et David Lescot, et dramaturge pour Frédéric Fisbach, Arnaud Meunier et D'de Kabal, elle a également assisté Lukas Hemleb, Jean-Paul Wenzel et Joël Jouanneau.

Par ailleurs, elle est rédactrice pour Temporairement Contemporain, revue du Festival de la Mousson d'été dirigée par Michel Didym depuis 2001. Elle intervient également en tant que dramaturge et metteuse en scène dans des formations telles que l'école de la Comédie de Saint-Étienne et la faculté des Arts de l’Université de Strasbourg.

Né en 1993 à Sion, Lionel Fournier se forme au métier de comédien à l'École des Enfants Terribles à Paris, dont il ressort diplômé en juin 2018. En août 2016, il assiste la mise en scène du spectacle chorégraphique Einstein, créé en plein air à Sion par la Boll & Roche Compagnie, et reprend un rôle dans ce même spectacle lors de la tournée 2018. En 2017, il fonde la Compagnie Étéya, avec laquelle il crée Blanc la même année. En 2018, il assiste la mise en scène de The Golden Vanity, un opéra de Benjamin Britten créé avec la Maîtrise de la Loire au Théâtre des Pénitents à Montbrison. En 2019, il anime pendant six mois un atelier de théâtre avec un groupe d'élèves du Cycle d'Orientation de Crans-Montana. Il crée avec eux le spectacle 264 Heures.

En 2019–2020, il assiste la mise en scène d'Ivanov, création de la Compagnie l'Éternel Été, en France. Son premier texte: 12, Rue du Paradis (seul en scène) est créé en octobre 2019 au Théâtre du Raccot à Monthey, dans la programmation du Théâtre du Crochetan. En mai 2020, il est accueilli durant quatre semaines en résidence d'écriture aux Maisons Mainou à Genève, pour laquelle il reçoit une bourse de la Société Suisse des Auteurs. En novembre 2020, Ophélie au bord de l'eau, nouvelle création de la Compagnie Étéya, voit le jour au Hik et Nunk Festival à Monthey. En 2021, il joue dans une nouvelle création de la Compagnie l’Éternel Été commandée pour 60 dates par le Théâtre du Lucernaire à Paris; il est assistant à la mise en scène pour Le Puits, nouvelle création de la Boll & Roche Compagnie au Petithéâtre de Sion et au TLH-Sierre; et il joue dans Gabriella 1842, nouvelle création de la Compagnie Résilience à la Belle Usine de Fully.

Angèle Arnaud débute le théâtre au lycée puis à la Jeune Troupe de l’Atalante et entre ensuite dans les conservatoires d’arrondissements parisiens où elle suit deux ans de formations. En parallèle, après trois ans de classe préparatoire littéraire, elle obtient un master d’Histoire à l’Université Paris-1-Panthéon-Sorbonne qu’elle écrit sur les représentations des femmes au théâtre en 1900. Elle suit également, pendant une dizaine d'années, des cours de danses modern-jazz au conservatoire du XXe arrondissement.

En 2019, elle intègre la Manufacture où elle continue de se former à la pratique du théâtre, de la danse, du chant et du tai chi, accompagnée entre autres par Jean-Yves Ruf, Robert Cantarella, François Gremaud, Oscar Gomez Mata, Édouard Louis, Loïc Touzé, Maria La Ribot, Gabriel Calderon, Elina Lowensohn…

Dans le cadre de ses études, elle joue en 2021 au Festival de la Cité dans 4 x Raciiineee mis en scène par Gwenaël Morin. Elle participe également au spectacle En Finir! lors de la tournée de sortie. En août 2022, elle tient un rôle dans Cérémonie pour un cœur simple mis en scène par Mathilde Morel à la Manufacture.

Très intéressée par la pédagogie et l’animation, elle dispense des cours de théâtre pour enfants à Nyon, et a eu plusieurs expériences d’animations socio-culturelles (visite guidée théâtralisée, animation de salon, coaching en entreprise, animation d’anniversaire, de jeux). En parallèle de ses études elle co-crée un collectif artistique itinérant à vélo: Les Gaillardes, dans une démarche théâtrale d’accessibilité et d’éco-responsabilité.

En juin 2023, elle joue dans Méphisto, mis en scène par Jérémie Lebreton lors des OUT 2021, au Théâtre du Soleil à Vincennes pour les festival de jeunes troupes Départ d’Incendies.

Bénédicte Amsler Denogent décide, après l’obtention de sa maturité fédérale bilingue (anglais-français), de se consacrer pleinement au théâtre, un art qu’elle a toujours pratiqué dès ses plus jeunes années. Elle est reçue en 2018 au Conservatoire de Genève en filière préprofessionnelle d’art dramatique où elle étudie une année avant de suivre dès 2019 la formation de Bachelor Théâtre à la Manufacture de Lausanne. En 2020 elle gagne le prix de la bourse du Pour-cent culturel Migros. À la Manufacture, dans le cadre de son travail de Bachelor, elle crée un solo intitulé Albertine, d’après l'œuvre de Marcel Proust. Lectrice passionnée, elle enregistre plusieurs textes pour les éditions Zoé et la Fondation Michalski.

En 2022, à l’issue de son Bachelor, elle intègre la troupe permanent du POCHE/GVE avec laquelle elle aura la chance de jouer notamment le rôle de Wendla Begmann dans Eveil/Printemps d’après l’oeuvre de Frank Wedekind mis en scène par Mathieu Bertholet, dans Trigger Warning un texte de Marcos Caramès Blanco mis en scène par Isis Fahmy, puis dans Le Père-Noël est une benne à ordures un boulevard écrit par Guillaume Poix et mis en scène par Manon Krüttli. En 2023, elle joue entre autres auprès de Valentine Sergo dans Coeurs Battants au Théâtre de l’Orangerie à Genève, ainsi qu’auprès de Robert Cantarella dans le rôle de Natalie, personnage de la pièce de Heinrich von Kleist: Le Prince de Hombourg. Elle fait également partie de l’Ensemble au POCHE/GVE pour les créations de Et soudain Mirna, un texte de Sibille Berg dans une mise en scène de Nicole Seiler, de Femme disparaît, un texte de Julia Haenni dans une mise en scène de Giulia Rumasuglia ainsi que pour la reprise du Père Noël est une benne à ordures.

30 minutes, c’est le temps maximum pendant lequel un·e justiciable peut échanger seul·e avec son avocat·e au début d’un placement en garde à vue. Ce premier face à face est un moment crucial pour la défense à venir. 30 minutes met en scène le parcours d’une pénaliste qui voit ses convictions et sa propre vie se transformer à travers ces rencontres et fait entendre les récits de ces hommes et femmes interpellé·es. L'écriture puise dans le quotidien de Roxane Best, avocate pénaliste au barreau de Paris et ancienne Secrétaire de la Conférence. 

Avocate pénaliste, comédienne et autrice, Roxane Best est diplômée de Sciences Po Paris. Elle se forme au théâtre à l’École du Jeu puis à l’École Auvray-Nauroy. Elle est lauréate de la bourse du programme FoRTE en 2022. Elle joue dans différentes pièces et écrit les siennes qui pointent la violence du monde judiciaire.

30 minutes, c’est le temps maximum pendant lequel un·e justiciable peut échanger seul·e avec son avocat·e au début d’un placement en garde à vue. Ce premier face à face est un moment crucial pour la défense à venir. 30 minutes met en scène le parcours d’une pénaliste qui voit ses convictions et sa propre vie se transformer à travers ces rencontres et fait entendre les récits de ces hommes et femmes interpellé·es. L'écriture puise dans le quotidien de Roxane Best, avocate pénaliste au barreau de Paris et ancienne Secrétaire de la Conférence. 

Après des études de sciences politiques et d’économie à Sciences Po Paris et à l’Université de Californie à Berkeley, Thomas Meyer commence le théâtre à 27 ans et se forme à l’École du Jeu puis à l’École Auvray-Nauroy. En tant que comédien, il travaille avec Rodolphe Dana, Katja Hunsinger, Katell Daunis et Flavia Lorenzi.

Dans le huis-clos d’une voiture, un père et ses deux enfants adultes tentent de se parler sans jamais tomber d’accord sur les événements qui jalonnent leur vie. Que s’est-il vraiment passé ? Cette pièce s’inspire d’histoires réelles… ou pas, puisque personne ne s’accorde sur les faits. L’histoire collective est modifiée par le ressenti individuel. Et vice-versa. Finalement, la vérité réside nulle part et partout. À partir d’une situation concrète que tout le monde a déjà connue – une famille en voiture, avec ses grands moments de calme / liberté / engueulade – À 5 ans, j’ai oublié le Français propose une exploration intime et systémique, donc politique, de nos rapports aux (faux) souvenirs, aux failles de la mémoire. Quel rôle ont-ils dans la construction de nos identités, dans les récits que l’on fait de soi, d’une famille, d’une société ? C'est grâce au soutien de la bourse d'écriture dramatique de la SSA et au temps de résidence à la Maisons Mainou qu'Anouk a pu écrire la pièce. Et dans le cadre d'un partenariat ART&SCIENCE soutenu par La Grange, ProHelvetia & La Fondation Leenards, qu'Anouk Werro et Mélissa Rouvinet ont pu penser, en dialogue avec Delphine Preissmann (neuropsychologue) et Nathalie Dongois (juriste), ce projet. La spectacle s'est joué en février-mars 2025 à La Grange - UNIL et à la Maison Saint-Gervais. Tournée 2026-2027 en cours de construction. 

Anouk Werro se forme en jeu à la RADA à Londres. Elle se forme à la mise en scène par divers assistanats pour des compagnies/festivals en Suisse et des stages dans des théâtres en Allemagne, puis par le Master Théâtre de La Manufacture. Suite à son master, elle collabore ou assiste les metteur·e·s en scène Robert Cantarella, Térence Carron, Yan Duyvendak, Claire Dessimoz, Tomas Gonzalez&Igor Cardellini, Geneviève Pasquier&Nicolas Rossier, Jean-Yves Ruf, Anne Schwaller et François Gremaud&Aurélien Patouillard. Sa pratique de comédienne et metteure en scène est accompagnée de l’écriture. Elle fonde aussi sa compagnie de théâtre Les Intempéries avec laquelle avec des artistes comme Fleur Bernet ou Mélissa Rouvinet et les comédien·ne·s pour qui elle écrit, elle propose des pièces de son écriture: Vultures, Bains en Famille, Chakra de la gorge en surexploitation, À 5 ans, j'ai oublié le Français (encore en tournée) et Intolérances&Paralysie (Salon d'Artistes CORODIS 2025 - en création).